Quoi de mieux que ce fameux 1er avril, pour vous parler de poisson? Cliché me direz-vous…! Je vous l’accorde, mais quelle belle occasion de vous présenter un de mes aliments préférés!
Le poisson, une viande?
Faisant partie du groupe des viandes et substitut du guide alimentaire canadien (GAC), le poisson est un aliment qu’il est bénéfique d’inclure à son alimentation. Les recommandations suggèrent l’équivalent de deux portions par semaine (150g), de préférence des poissons gras et bien sûr sans friture.
Reconnu pour sa valeur nutritionnelle intéressante, le poisson procure un apport protéique de haute qualité tout en étant une source intéressante d’oméga 3. Selon les études, ces bons gras contribueraient notamment au maintien d’une bonne santé cardio-vasculaire. Les femmes enceintes ont également tout intérêt à en consommer régulièrement, car le poisson favoriserait le développement optimal des yeux et du cerveau chez le fœtus.
Des poissons riches en oméga 3
• Saumon
• Omble
• Hareng
• Maquereau
• Sardines
• Truite
Du mercure! Oui, mais…
Il est vrai que certains poissons dits prédateurs (requin, thon rouge, thon blanc, espadon, merlin…) sont à consommer avec modération, en raison de leur plus haute teneur en mercure. Cependant, bon nombre de poissons gras ne contiennent que très peu de mercure. À ce titre, on peut y retrouver l’anchois, le capelan, l’omble, le merlu, le hareng, le maquereau, le meunier noir, la goberge, le saumon, l’éperlan et la truite arc-en-ciel. Cette grande variété nous permet ainsi de consommer régulièrement du poisson, et ce, sans s’inquiéter de la toxicité. D’un point de vue nutritif, c’est un aliment complet qui fournit de bons gras en plus de procurer à notre alimentation du sélénium, de l’iode, du magnésium, du phosphore, du fer et du cuivre tout en étant une source importante de vitamine D.
Par précaution, les personnes considérées plus vulnérables (femmes enceintes, jeunes enfants…) doivent suivre les recommandations, de Santé Canada, afin de limiter l’exposition au mercure. Ceci concerne la consommation de certaines espèces telles que le thon frais/congelé, le requin, l’espadon, le marlin.
Tableau de Santé Canada
Population en général | Femmes concernées par la consigne* | Les enfants âgés de 5 à 11 ans | Les enfants âgés de 1 à 4 ans |
150 g par semaine | 150 g par mois | 125 g par mois | 75 g par mois |
*Les femmes concernées par la consigne sont les femmes enceintes, celles qui prévoient le devenir et celles qui allaitent.
Un truc simple à retenir!
Santé Canada recommande d’éviter de consommer la peau et le gras qui recouvre l’abdomen des poissons. En effet, ce serait dans cette région que viendrait se concentrer une partie des contaminants.
Une consommation responsable!
Je ne vous apprendrais certainement pas que certaines sortes de poisson sont devenues victimes de leur succès. La pêche intensive a eu malheureusement raison de certaines espèces. La surpêche concerne, notamment, le thon rouge, le saumon de l’atlantique, le requin, l’aiglefin chalut, la langouste, l’esturgeon, le crabe royal, la morue franche… En tant que consommateur, il est donc de notre responsabilité de favoriser la consommation d’espèces moins menacées.
Un poisson à découvrir… le Tilapia!
Ce poisson exotique, facile à préparer et tout simplement délicieux aurait avantage à faire partie de notre menu. Presque sans arêtes, le Tilapia se caractérise par sa chair blanche et ferme. Pas très gras, ce poisson fournit néanmoins des vitamines du complexe B, de la vitamine D, du sélénium et du phosphore. Facilement disponible, son prix est généralement très abordable.
Mettez dans votre assiette, cet aliment vedette!
Charlotte Geroudet Dt.P