L’arrivée de la laitue dans nos assiettes ne date pas d’hier! Dès l’Antiquité, les Romains et les Grecs avaient déjà commencé à l’intégrer dans leur alimentation. Introduite au Canada par les premiers colons, on la cultive depuis ce temps. Le Québec est la province qui produit le plus laitue, soit environ 80% de la production nationale.
La laitue est le légume le plus consommé au Canada devançant même les oignons, les carottes et les tomates. Cela peut donc expliquer pourquoi l’augmentation de son prix fait autant jaser. Récemment, on a pu lire dans les journaux que le prix d’une pomme de laitue a doublé. Certaines rumeurs laissent même croire qu’il y aura une pénurie de laitue cet été, et ce, au grand désarroi des amateurs de salades.
La laitue d’un point de vue nutritionnel
La laitue est peu calorique (généralement 10 à 15 calories pour 1 tasse) et elle contient aussi des composés phénoliques et des caroténoïdes, des antioxydants qui réduisent le risque de développer certains cancers. Polyvalente, on peut la préparer d’une multitude de façons!
Un produit en demande
Chaque Canadien consomme en moyenne 9,6 kg de laitue par année, soit l’équivalent de 160 tasses! Ainsi, même si le Canada en produit une importante quantité, la forte demande l’oblige à s’approvisionner chez nos voisins du Sud, notamment en Californie et en Floride.
Des prix faramineux…
Au Québec en raison des conditions hivernales peu propices à l’agriculture, la laitue tout comme la majorité des légumes, est plus cher en hiver qu’en été. Néanmoins, très récemment le prix de celle-ci n’a cessé de monter. Alors qu’on retrouve habituellement une pomme de laitue pour 2,99$, les prix ont grimpés à 4,99$ l’unité. Cette hausse de prix majeure s’explique de deux façons. Tout d’abord, la Californie, un des principaux importateurs, a reçu de bonnes quantités de pluie dans les derniers mois ce qui a empêché les cultivateurs de produire autant qu’à l’habitude. La laitue étant aussi très en demande au printemps, les conditions étaient propices à l’augmentation très rapide de son prix dû à une offre insuffisante.
Serons-nous en pénurie de salades cet été?
Rien ne laisse présager que la situation s’étalera jusqu’à l’été. La météo californienne devrait revenir à “la normale” et les premières variétés du Québec devraient bientôt être disponibles, ce qui fera diminuer les prix. Pour le moment, en attendant que les prix redescendent tournez-vous vers d’autres feuillus tout aussi délicieux !
- les épinards
- le chou vert
- le chou frisé (kale) ,
- le chou de chine (pak choi)
- les endives
- la mesclun
- la mâche
- la roquette
Charlotte Geroudet Dt.P
Merci à Rosalie Aubé, stagiaire en diététique pour sa précieuse collaboration.